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juste pour le dire
4 juillet 2009

Déprime time...

Rassurez vous je vais pas vous faire déprimer , mais essayer, non pas de vous faire sourire , je ne  crois pas avoir le niveau actuel pour le faire, mais plus pour vous livrer comment je vis ce passage difficile aprés presque trois ans de maladie.

Depuis maintenant trois mois , je suis "accompagné "médicalement par des anxios et mentalement avec un psy.

Autant le psy était une démarche intellectuelle que je souhaitais  faire depuis longtemps avant d'être malade, afin de mieux me comprendre, autant le passage par les médocs ne me semblait pas obligatoire.

Sauf,  que j'ai découvert que je n'étais pas un super héros.

Atteind par un cancer depuis sept 2006 , j'avais cru avoir reussi a tout surmonter ,avec ma "gniac", et ce que je croyais être un caractére fort.

Les huit chimios , deux greffes, le départ de mon épouse, quand j'étais au plus mal , son retour quand j'étais au mieux et le chaos qu'elle a crée dans mon "ex nouvelle" vie"; je croyais avoir réchappé de tout,  à coups d'énergie, de sports, de travail et bien sûr grâce à l'aide des présences familiales et amicales qui restaient.

Sauf que , je ne sais plus quand, fin avril , je pense, j'ai été choppé par la déprime.

Je l'avais déjà tutoyée , à la fin de ma deuxième greffe en 2007, dans ma chambre stérile, j'avais ressenti à cette époque que la frontière entre, celui ou celle  considéré comme normal et celui ou celle qui plonge était trés mince.

Je m'en étais sorti, mais avec ce souvenir d'un gouffre dans lequel on pouvait tomber, et surtout j'avais perçu que si on chutait, remonter mettrait plus de temps que de tomber.

Bref en fin avril , j'ai connu le sentiment des angoisses , des oppressions , des "plus envies de faire", de la peur du lendemain, du c'est plus possible, etc etc.

J'ai donc appelé mon toubib, qui m'a mis en petites doses de seroplex et d'un décontractant. Autant vous dire que n'étant pas médoc, pour que je franchisse le cap , il a fallu toute la persuasion du toubib et de mon état pour y venir.

Pendant cinq jours je ne voulais pas y croire et je me suis laissé convaincre. Et là "miracle"!

Effet psycho ou autre mais, à peine une journée plus tard , la notion d'angoisse avait disparue.

Impossible, au dires du toubib , vu que les effets du médocs se mesuraient a trois semaines...

Les choses se sont arrangées , j'ai commencé a diminuer il y a trois semaines et boum, j'ai replongé là, entre mercredi et vendredi aprés midi.

Pourquoi suis aussi précis? Parce que cette notion d'angoissse et partie comme ça aprés deux jours de non sommeil , de stress, de pas d'envie, etc.

La première fois c'était pareil , d'un seul coup , même en pensant au pire de mes cauchemars, d'un seul trait, l'angoisse avait disparue,alors que une heure avant la même réflexion m'amenait à la plus sombre de mes pensées.

Quelle chimie nous amène à ça?

Autant la douleur physique est identifiable , autant ce process là est inprévisible et incontrôlable.

Le fait de savoir que celà se passe comme ça a cependant un aspect positif, puisqu'il y a eu un avant , celà vous laisse a penser, qu'il y aura un aprés et  que l'on s'en sort.

Mais en suis je sorti?

Depuis ce matin , je me retrouve avec des envies à tous les étages, le "fêlé" est de retour...

Replongerai je , ne suis pas déjà allé toucher le fond du fond avec le départ de Marie?

Quelle raisons me restent t'il pour me reprovoquer ces chutes de moral?.

Est si "facile "d'en sortir( je disais pas ça , il y a deux jours), suis je à part( je crois pas).

Bref , un tas de questions qu'il faut que je pose à mon psy..........

Mais pour l'instant je vais mieux et l'essentiel est là.

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Commentaires
G
Un cœur qui bat dans l'ombre ... Palpitations qui rythment le silence.<br /> La vie, toujours, qui pousse en avant ...
juste pour le dire
  • Les impressions, états d'âme, d'un homme à la croisé des chemin, abandonnant un blog trop lu, pour livrer dans "l'anonymât" ses ressentis les plus intimes. Un blog comme une thérapie,un lâcher prise, au rythme ou biorythme, de ses ressentis.
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